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Yoshi's Universal Gravitation

Fiche du test
ictomario
Par ictomario
7/10
1 commentaire

Boite de Yoshi's Universal Gravitation

En 2005, alors que la toute nouvelle Nintendo DS arrivait à grand pas, la Game Boy Advance faisait de la résistance, bien que tout le monde croyait sa fin proche. C’est à cette époque que Yoshi’s Universal Gravitation (YUG) déboula. Véritable ovni vidéo-ludique, sans prétention, il ne tarda pas à éveiller la curiosité. Et pour cause, le concept était inhabituel, presque du jamais-vu. Car un jeu sur console portable avec capteur de mouvements, on n’en voit pas tous les jours.



D’abord, ne vous emballez pas trop, ce n’est pas une Wii portable non plus. Et si j’ai utilisé le terme « capteur de mouvements » c’est parce que celui-ci est utilisé très fréquemment, à tort. En réalité, il faudrait plutôt parler de « capteur gyroscopique ». Un tel capteur détecte la position de la console, si elle est penchée à droite ou à gauche, grâce à une bille se déplaçant dans la cartouche. Avant de passer au jeu en lui-même, je précise que YUG est paramétrable pour la GBA, la GBA SP et la DS, suivant si la cartouche se situe en haut ou en bas.



Le soft, développé par le (peu connu) studio Artoon, ne fait pas dans la dentelle au niveau du scénario, ce dernier étant digne d’un Mario, c'est-à-dire insignifiant. En voici tout de même un résumé : Teuheu, l’esprit du livre, qui en avait assez des malfaisances de Bowser (encore lui !) décida de l’enfermer dans un bouquin alors qu’il était sur l’île des Yoshis. Mais l’île fut enfermée aussi, et Yoshi avec. Un esprit malicieux lui expliqua alors que pour s’évader il lui faudrait enfermer Bowser à la dernière page du livre, à l’aide d’un extraordinaire pouvoir que l’esprit lui offre : le pouvoir de faire bouger le monde.



Le jeu est ainsi divisé en monde, et chaque monde en chapitres qui correspondent aux niveaux, mondes enchanteurs dans lesquels vous dirigez le dinosaure. Celui-ci est capable de marcher, de courir, de sauter, de flotter quelques instants dans les airs, de tirer la langue afin d’avaler des objets ou des ennemis… Mais la grande nouveauté reste le capteur gyroscopique. Un mur est infranchissable ? Inclinez la console et le mur devient pente. Un trou infesté de piques mortelles se dresse devant vous ? Inclinez la console et un tapis permettant de passer se déroulera. Une multitude d’actions sont ainsi possibles : faire avancer une plate-forme, incliner des canons propulseurs dans la bonne direction, se balancer sur un bateau pirate et bien d’autres encore !



Tout ceci aide bien mais peut aussi désavantager, car si Yoshi est quasiment invincible, les différents appareils, mécanismes, systèmes farfelus rencontrés au fil de l’aventure vous donneront du fil à retordre. Alors, pour faciliter la tache, notre héros est capable de se transformer : en bateau, incliner la console inclinera l’eau. En balle rebondissante, inclinez la console pour espérer le diriger. En montgolfière, toute inclinaison influencera sa descente.



Mais ce n’est pas tout : pour corser la tache, les niveaux ont intégré un système de missions à remplir données par des esprits à chaque niveau. Par exemple, l’esprit de la puissance vous demandera de tuer un maximum d’ennemis tandis que celui de la vitesse vous demandera de finir le niveau en un minimum de temps. Et il arrivera bien souvent que les missions soient couplées. Arriver à bout de chacune n’est pas obligatoire pour tous les niveaux, mais un certain pourcentage de succès est nécessaire. Notez d’ailleurs qu’en fonction du degré de réussite de la mission, vous obtiendrez une « Médaille du Bonheur » en argent ou, mieux, en or, qui sera utile plus tard dans l’aventure. Les ennemis, bien évidemment programmés pour vous importuner, sont pour beaucoup tirés du bestiaire de Yoshi’s Island sur Super Nintendo ; avec en tête d’affiche le célèbre Maskass. Tous sont brillamment dessinés comme l'ensemble du jeu d'ailleurs.



Même si le design ne pousse pas la GBA dans ses retranchements, la semi-3D correspond bien à l’univers enfantin du jeu, inspiré encore une fois de Yoshi’s Island. Les bruitages, eux, sont tout aussi excellents, à l’instar de la musique qui est en accord avec l’ambiance rose bonbon, bien qu’elle ne reste pas dans les anales. La maniabilité du capteur gyroscopique est bonne, malgré quelques accrocs de temps en temps et un temps d’adaptation nécessaire. Enfin, la maniabilité à la croix et aux boutons est sans faille.



Malheureusement, le tableau n’est pas si idyllique que l’on voudrait le croire. En effet, si je n’ai pas encore parlé de la durée de vie, c’est parce que c’est assurément LE point faible du jeu. Seulement quelques heures pour finir le tableau principal, à peine quelques une de plus pour réunir toutes les médailles d’or. Sans parler du scénario digne d’un…Mario. Pour finir, gageons que la bande-son aurait put être plus mémorable, que la maniabilité aurait put être perfectionnée et que les graphismes auraient put être meilleurs.

Malgré sa multitude de petits ou gros défauts, Yoshi’s Universal Gravitation est un soft très sympa qui remporte au moins la palme de l’innovation.
A essayer, vous en sortirez tout retourné !

Les plusLes moins
  • Innovant
  • Peros charismatiques
  • L'ambiance du jeu
  • Quelques défauts de maniabilité
  • La durée de vie
  • Son/graphismes perfectibles


Graphismes : 3/5
Bande-son : 3/5
Maniabilité : 4/5
Durée de vie : 3/5
Note générale* : 14/20

*
La note générale n’est pas une moyenne mathématique des 4 critères d’évaluation (graphismes, bande-son, maniabilité, durée de vie).
1 commentaire !
Mayano Mayo
Mayano Mayo
Le 03/02/2014 à 22H41
Yoshi est un de mes persos favoris ! :D

C'est toi qui te fais sans cesse sauver par deux moustachus, et c'est CA la honte !
Mimic, Super Paper Mario