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Super Mario Galaxy 2

Fiche du test
KorHosik
Par KorHosik
9/10
1 commentaire

Boite de Super Mario Galaxy 2

Notre cher Mario nous invite une fois de plus dans un voyage vers l'infini et l'au-delà. Ce nouveau périple est déjà adulé par les fans, et des avis 100% objectifs sur ce jeu sont très difficiles à trouver.
Ce test n'échappera pas à la règle mais se distinguera par le fait qu'il décrira les plus gros défauts de Super Mario Galaxy 2. Et seulement les défauts, car si vous souhaitez connaître ses qualités (car il en a beaucoup, heureusement !) il vous suffira de lire n'importe quel autre test le concernant.

Alors, prêts pour une petite mise au point ?


Super Mario Galaxy 2 1.5


Il faut tout d'abord savoir que c'est la premières fois qu'un deuxième Mario 3D sort une une même console. Cela est d'autant plus surprenant car il s'agit de la suite directe d'un autre jeu 3D, ce qui est là aussi une grande première. Bon, il est vrai que nous avons affaire qu'au quatrième Mario 3D, alors ce n'est peut-être pas si surprenant...

Pas surprenant, mais quand même révélateur. Miyamoto le dit lui-même, le projet Super Mario Galaxy 2 était à la base un Super Mario Galaxy 1.5, plus un add-on qu'une véritable suite, une sorte de jeu bonus dans lequel on fourre toutes les bonnes idées qu'on n'avait pas pu placer dans le premier opus.

Une version 1.5 devenue un 2 à part entière ? Dès le début du projet on constate qu'on aura un soucis d'originalité, et ce n'est pas peu dire.



En effet, dès le lancement de SMG2 on ne peut s'empêcher de penser à Super Mario Galaxy premier du nom : écran-titre plus que similaire, logo identique (au 2 près, bien évidemment), musique d'ambiance copiée/collée... Même la sélection des fichiers est la même que le grand frère !

Cela n'est pas trop grave, on comprend aisément les développeurs de ne pas s'être trop cassé la tête pour le menu du jeu. Après tout, ils avaient un système qui fonctionnait, pourquoi ré-inventer la roue ?

Mais cela commence à sentir un peu trop le réchauffé dès le premier niveau. On retrouve notre plombier, exactement comme on l'a laissé dans SMG. Il effectue les mêmes mouvements et se manie exactement de la même manière. On aura par la suite deux ou trois nouveaux costumes, sur-exploités qui plus est, mais rien de bien transcendant. Pour un jeu qui se veut être une suite, c'est plutôt logique, mais ça laisse toujours cette drôle d'impression de jouer à Super Mario Galaxy, et non à un nouveau jeu.

Les personnages présents dans le jeu sont également les mêmes que sont qu'on a déjà rencontrés : les Lumas, les Toads et leur équipe d'exploration peureuse comme tout, les lapins, les pingouins ou encore les abeilles. Tout le beau monde qu'on a vu dans le premier opus se retrouve dans le second. Et on se demande pourquoi on nous vend ce jeu comme une suite à part entière.

Cela se renforce à la fin du premier niveau avec le premier Boss, Boss qui se révèle être qu'une version miniature du premier Boss de Super Mario Galaxy. Si ce dernier nous montrait un Dino-Piranha assez classe pour un premier Boss, SMG2 nous octroie un bébé Dino-Piranha dont la technique de combat est bien évidemment presque la même (presque, car elle est plus simple).

Dès le premier niveau, on a donc un Boss quasi-identique à un déjà rencontré dans SMG avec une difficulté moins élevée. Malgré toute la beauté du paysage dans lequel Mario évolue, je n'ai donc pas pu m'empêcher d'être frustré : à quoi bon payer une cinquantaine d'euros pour un jeu qui calque à ce point un que j'ai déjà ?


Le dinosaure de l'espace


Comme pour se faire pardonner, le niveau 2 nous fait découvrir l'argument choc de ce deuxième opus, l'élément-clé du jeu tellement important qu'on le voit en gros sur la boite : Yoshi !

Notre ami le dinosaure (et bien plus encore !) est en effet de la partie, et c'est probablement le plus gros point fort de SMG2. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, j'ai dit au début de ce test que je ne parlerai que des défauts, et Yoshi n'échappe pas à la règle.

Si la monture de Mario se manie très bien en temps normal, on regrette que ce qui le caractérise tout particulièrement ait été complètement zappé, à savoir la ponte des œufs. En effet, Yoshi peut avaler les ennemis, mais cela n'a pour effet que des les transformer en fragments d'étoiles (on appréciera la logique de la chose, au passage). Un système de pontes d’œufs aurait été bien sympathique et aurait pu apporter des énigmes intéressantes, m'enfin tant pis, ce n'est pas bien grave après tout.

Ce qui est plus choquant, par contre, c'est l'inaptitude de Yoshi à réaliser des attaques rodéos. Vous savez, ces charges au sol qu'il peut normalement effectuer après un saut. Et bien dans SMG2, c'est à la trappe ! Alors que Mario peut le faire sans problème lui...

On regrettera aussi la possibilité de n'effectuer que des sauts simples avec Yoshi : pas de sauts muraux et pas de sauts en longueur lorsqu'on le chevauche... Alors que Mario peut une fois encore très bien les faire seul ! En compensation, Yoshi bénéficie d'un petit rallongement du saut lorsqu'on laisse le bouton appuyé.

Parmi les défauts de notre lézard préféré, on notera également le fait que Mario ne peut pas conserver son costume lorsqu'il le monte. Ainsi, si notre Mario a le costume-nuage, il le perdra dès l'instant où il sautera sur Yoshi. Ce n'est pas logique, ce n'est pas pratique, c'est vraiment malvenu. Merci Yoshi !

Impossible de parler du dinosaure gourmand sans traiter des fruits spéciaux. Ces derniers, au nombre de trois, lui confèrent des transformations particulières.
On décompte ainsi le fruit gonflable, qui transforme le dino vert en un ballon de baudruche bleu, lui permettant ainsi de flotter dans les airs un court instant en se dégonflant. Une idée bien sympathique bien que pas aidée par la caméra souvent capricieuse.
On trouve également le fruit épicé, qui fait de notre Yoshi un sprinter orange plus rapide que la lumière. Il peut ainsi marcher sur les murs et sur l'eau, mais la vitesse fulgurante digne d'un Sonic le rend très peu maniable, et les virages sont très délicats à anticiper...
Enfin, on a une sorte de poire qui permet au dinosaure d'éclairer son entourage afin de révéler des plate-formes invisibles. L'idée est là aussi bonne, mais exploitée que dans deux niveaux, et pas vraiment les meilleurs du jeu... Dommage !


Silence, on tourne !


Je vous parlais de la caméra parfois capricieuse. Il me semble nécessaire d'expliquer pourquoi. Comme vous le savez déjà, SMG2 est un jeu de plate-formes en 3D. Comme tout jeu de ce genre qui se respecte, il est nécessaire de savoir bien calculer ses sauts pour ne pas tomber. Et pour bien calculer, il faut bien voir.

Malheureusement, Super Mario Galaxy 2 nous impose souvent un angle de vue. Sans nous laisser la possibilité de le modifier. La plupart du temps, ce n'est pas gênant, mais il arrive que ce soit carrément critique. Je me souviens notamment d'une mission bonus qui consistait à récupérer une étoile située à des kilomètres de la terre ferme. Mais il était impossible de placer la caméra derrière Mario, et elle restait constamment devant lui : résultat, il nous faut faire des sauts en longueur vers nous-même, complètement à l'aveuglette, en priant qu'on se dirige vers la bonne direction. Vraiment pas top !

On peut aussi critiquer le fait que la caméra s'amuse souvent à être le plus éloigné possible de Mario. Cela est surtout vrai sur les petites planètes, comme si les développeurs voulaient nous monter qu'on peut bien en faire le tour : 'Regardez, vous êtes sur une jolie planète, y'a de la gravité, vous pouvez aller partout, c'est génial non ? Comment ça on voit pas Mario et les obstacles ? On s'en fout, c'est classe, et ça plaira aux jeunes !'
Ce que je viens de dire est bien évidemment un peu exagéré, mais on peut vraiment rager contre cette caméra qui a tendance à trop filmer en large...

Et je ne parlerai pas des nombreux niveaux dans lesquels il est impossible de voir à travers les yeux de Mario pour mieux observer le monde qui nous entoure. En effet, ce système est très pratique pour dénicher les étoiles secrètes, mais bien souvent le jeu nous refuse la possibilité de l'utiliser ! Méchant jeu...


Super Mario Party Galaxy


Oublions la caméra pour parler d'un autre aspect qui a souvent fait controverse chez les Mario : la difficulté. Souvent considérés comme trop faciles, les jeux Mario ont longtemps étaient critiqués par les vieux de la veille. Les développeurs de SMG2 nous ont alors promis du challenge, du vrai, un jeu pour les gamers !

Et bien ils ne nous ont pas menti. Mais ils nous ont bien eu quand même.

En effet, l'aspect plate-forme du jeu est réellement simple. Tomber dans le vide est aussi rare que de voir un trèfle à quatre feuilles au milieu d'un champ. A moins d'une étourderie grosse comme le monde, il faut vraiment le chercher pour perdre une vie.

'Mais si l'aspect plate-forme est facile, où se trouve la difficulté promise ?', me demanderez-vous.

Et bien dans les mini-jeux pardi ! Entre les défis demandant de tuer un max d'ennemis, de faire un max de points, de planer avec un oiseau, de tenir sur une boule à la Monkey Ball, de jouer au Bowling, de s'improviser patineur à glace, et j'en oublie sûrement... Les mini-jeux ne manquent pas, loin de là.
Et ils sont vraiment difficiles pour la plupart, car il est souvent nécessaire de faire un sans faute pour les réussir. Du coup, ils sont plus frustrants qu'amusants, ce qui est un comble quand même.

Par moment, j'avais l'impression de me faire un Mario Party. En achetant Super Mario Galaxy 2, je voulais un jeu de plate-formes difficile, pas un party-game vicieux !


Nos amies les comètes


Quitte à jouer dans l'originalité, Super Mario Galaxy 2 nous ressort les satanées comètes farceuses du premier opus. Petit rappelle sur leur utilité : elles doublent la durée de vie du jeu en demandant au joueur de refaire des missions qu'il a déjà effectuée avec une difficulté supplémentaire.
Ces difficultés en plus varient selon le niveau : soit on a qu'un point de vie, soit on a un chrono à battre, soit les obstacles sont plus rapides, soit des clones de Mario nous suivent pour nous blesser...

Soit on a 100 pièces violettes à récupérer.

Et là, je vous l'avoue, c'est l'horreur. Surtout quand ces farceuses de comètes s'amusent à combiner cette démoniaque collecte avec un chrono. Car c'est également là que les développeurs ont tout misé pour la difficulté (parce que les mini-jeux, ça suffisait pas apparemment) : récupérer toutes les étoiles des comètes est en effet une pure horreur. D'une part parce qu'on a déjà donné dans le niveau, ça fait pas forcément super plaisir de devoir le recommencer. D'autre part parce que là aussi, le sans-faute est presque obligatoire pour réussir.

Histoire de raconter une anecdote croustillante, parlons un peu d'une de ces comètes. Le niveau visé : une grande glissade dans un tronc d'arbre géant parsemé de chardons et de Wigglers.
Nouvel objectif : récupérer au moins 100 pièces violettes parmi es 140 dispersées ici et là.
Ca parait simple comme ça, mais il ne faut pas oublier que nous sommes sur un niveau-glissade, Mario ne peut donc pas faire demi-tour. Et bien entendu, il descend super vite, ça serait pas drôle sinon. Et si on finit le niveau avec moins de 100 pièces, pouf, une vie en moins, et le jeu nous nargue dans la foulée : 'Allez, vas-y, tu verras c'est facile !'

A titre informatif, avec cette comète 'farceuse', j'ai perdu une cinquantaine de vies, je suis resté dessus plus d'une heure et demie, et j'ai failli revendre le jeu une bonne vingtaine de fois. C'est bien le premier Mario de l'Histoire qui a réussi à m'énerver à ce point. Même Super Mario Bros : The Lost Levels m'a moins agacé !

Oui, Super Mario Galaxy 2 est difficile, mais pas pour les phases de plate-formes, ce qui est embêtant pour un jeu... de plate-formes.


L'univers de Mario dans un trou noir


Changeons complètement de sujet pour parler d'un autre qui m'a également beaucoup déçu : l'impression de ne pas jouer à un Mario. Il s'agit d'un aspect qui était déjà marqué dans Super Mario Galaxy, mais là on enfonce le tout avec Super Mario Galaxy 2.

L'espace, c'est bien joli, mais ce n'est pas le Royaume Champignon. Les décors se situent le plus souvent en orbite, dans des environnements métalliques et électriques, ou avec de la lave partout. Il est bien rare de voir un monde 'normal', avec du sol, de l'eau ou de l'herbe... Le charme de l'univers de Mario est complètement dénaturé par l'aspect "espace", certes bien rendu et qui doit sans doute bien plus attirer les jeunes joueurs, mais autant créer une nouvelle licence : ça ne va pas du tout à Mario. On trouve bien quelques blocs "?", voire parfois des tuyaux, mais ça ne va pas plus loin. Super Mario Galaxy nous éloignait un peu des bases de Mario, Super Mario Galaxy 2 nous y met à des années-lumières.

Cela se reflète aussi de par les ennemis. On trouve bien quelques Goombas ici et là, et quelques apparitions anecdotiques des bestioles habituelles comme les plantes Piranhas, les Magikoopas et les Twhomps. Mais l'essentiel des ennemis est principalement composé de drôles de poulpes, ressemblant étrangement aux Octoroks des Legend of Zelda. Le jeu étant développé par les créateurs de Donkey Kong Jungle Beat, on trouve également quelques espèces volantes de ce dernier jeu...
Du Zelda, du Donkey Kong... Et Mario alors ? O_o
J'ai peut-être mal compté, mais il me semble n'avoir vu que QUATRE Koopas dans tout le jeu. Dont trois géants côte à côte. Cela veut tout dire, non ?


Mais pourquoi tant d'amour ?


Telle est la question que je me suis posée en récupérant ma 242ème étoile. Oui, pourquoi tant de personnes adorent ce jeu ? Pourquoi à l'heure où j'écris ces lignes est-il premier du top 3 des membres du site ? Les défauts du jeu sont-ils si anecdotiques que ça ?
Suis-je devenu un vieux con nostalgique et difficile ?

J'avoue être un peu perdu... Oui, Super Mario Galaxy 2 reste malgré tout un excellent jeu, bien meilleur que Super Mario Galaxy (ce qui entre nous n'est pas si incroyable que ça), bourré de bonnes idées que je n'ai pas détaillées dans ce test.

Et cela a probablement agacé les grands fans de ce jeu dont vous faites peut-être partis. Si c'est le cas, j'en suis désolé, mais je ne comprends pas l'engouement que provoque ce titre : il n'innove en rien la saga des Mario, il repompe en grande partie son grand frère Super Mario Galaxy qui lui-même pompait les idées des jeux ayant fait le succès de notre moustachu en rouge. Forcément, le jeu est bon avec de telles bases, il aurait été grossier de bâtir un jeu en papier mâché avec des fondations en or.

Qu'on ne se trompe pas, j'ai quand même pris beaucoup de plaisir à jouer à cette aventure inter-galactique. Mais comme je l'ai dit dès le début de ce test, je ne voulais citer que les défauts importants du jeu, car il me semblait important d'ouvrir les yeux des gens qui le pensent parfait... Car il est loin de l'être, tout aussi bon soit-il...



CritèreNoteCommentaire
Principe7/10La suite directe d'un jeu qui n'avait pas grand chose d'innovant. On n'invente pas grand chose, on s'inspire beaucoup.
Graphismes9,5/10Le même moteur graphique que Super Mario Galaxy, donc ça reste forcément très beau. Ca me donne bien envie d'avoir un remake de Super Mario 64 dans ce style graphique !
Maniabilité7/10La caméra n'aide pas notre pauvre plombier à se diriger, Yoshi n'est pas toujours évident à maîtriser et il arrive souvent des petits cafouillages lors des saltos arrières. C'est pas digne d'un vrai Mario tout ça...
Bande Son9/10Environ 90% de la bande son est exactement la même que le premier opus, niveau nouveauté nos oreilles ne sont pas gâtées... Heureusement que ça reste fort joli ! On trouve quand même quelques nouveaux remix fort sympathiques, dommage qu'il n'y en ait pas plus...
Durée de vie9,5/10C'est clairement ici que SMG2 bat son grand frère. Malgré le retour des comètes farceuses le jeu est bien moins monotone et on a envie de le finir (chose que j'ai faite, contrairement à Super Mario Galaxy dans lequel je n'ai même pas 110 étoiles...). On reste donc bien plus longtemps dessus.
Pour vous donner une vague idée, j'ai pris une quinzaine d'heure pour récupérer les 108 premières étoiles et battre le Boss final. Une vingtaine d'heures supplémentaires m'ont été nécessaires pour obtenir les 134 dernières étoiles. Ca reste donc correcte : si vous êtes un joueur débutant vous risquez de prendre bien plus de temps que ça !
Note Finale17/20Une vraie fausse suite clairement mieux que le premier opus. Malgré tous les défauts cités dans ce test, SMG2 est très plaisant à jouer. Mais ces-dits défauts entachent le tout et ne nous donnent pas l'impression d'avoir affaire à un vrai Mario.
Tout comme son grand frère, Super Mario Galaxy 2 est un bon jeu, mais un Mario insuffisant.


Tous les screens de ce test ont été extraits du DVD d'explications fournis avec le jeu.
1 commentaire !
NoobKid
NoobKid
Le 01/08/2013 à 09H05
Un test super cool pour un jeu super cool... et dur.

Il est temps d'agir en vrai Goomba...
Goomba, Super Paper Mario